Un conte contemporaine et queer qui parle d'amitié et d'amour, de
complicités et de solitudes, de femmes et d'hommes.
Touché, vient du jeu de chat, quand on doit toucher quelqu’un. Ça vient aussi de l’émotion quand on est touché-e par quelqu’un ou par quelque chose. J’aime l’idée que se télescopent la complicité du jeu et l’émotion du touché, comme des âges différents et complémentaires.
Être soulevé.e, emporté.e par l’autre, ou devenir son appui ? Porter, est-ce supporter ou apporter ? Les drames intimes sont repensées, pour permettre aux femmes et aux hommes, aux jeunes et aux autres, de rêver un amour inédit.
Voilà les questions à la base d'une écriture chorégraphique enjouée, dynamique mais aussi sensible aux variations d'humeur et du désir. La danse se faufile parmi les spectateurs d'une manière joyeuse qui explore à la fois l'amitié et la complicité, le jeu et la séduction. La légèreté présage-t-elle une mélancolie inévitable et peut être même... catastrophique ?
La création est composée de plusieurs pièces courtes, déambulatoires et adaptables à différents types d'espace. A proximité du public, soli et duos entremêlement, danses et textes s e succèdent en brèves notes d'amours et de catastrophes.
« Je rencontre dans ma vie des millions de corps ; de ces millions je puis en désirer des centaines ; mais, de ces centaines, je n’en aime qu’un. L’autre dont je suis amoureux me désigne la spécialité de mon désir. » Roland Barthes
Chorégraphie et mise en scène : Michaela Meschke
Avec : Melian Blanchard, François Grolier, Oscar Hermida en alternance avec Paul Raer Mackiewicz et Michaela Meschke
Musiques : Caetano Veloso, Vinicius de Moraes, Tom Jobim et Simone Mazzer
Production : Carla Noel
Logistique : Véronique Mendy
Crédit photo: Christophe Lavaud et Emmanuelle Stauble.
La création 2024 Notes d'amours et de catastrophes est soutenue par La Fabrique de la danse et le Pavillon Carré de Baudoin.